Mme Anne-Marie L

(L’épeautre cité dans le témoignage suivant ne provient pas des Jardins d’Hildegarde. Nous le citons pour montrer que les personnes allergiques et intolérantes au gluten doivent impérativement n’utiliser que de l’épeautre non hybridé c’est à dire non croisé avec du blé. Cet épeautre doit être de préférence bio, conservé à un taux d’humidité inférieur à 20% et bien trié. Sinon il peut arriver les problèmes décrits ci-dessous.)
En 2009, je découvre la semaine de monodiète Hildegarde au foyer de charité de Lacépède dans le 47 avec Les Jardins d’Hildegarde. Cette expérience est pour moi intéressante et instructive. Je précise que jusque là, je suis ce qu’on appelle une «intolérante au gluten» et aux produits laitiers. Et depuis plusieurs années, j’ai supprimé ces aliments de ma ration quotidienne. Avec l’épeautre bio, non hybridé et de qualité irréprochable, je retrouve le plaisir simple de manger à nouveau du vrai pain et d’autres plats à base d’épeautre sans craindre des désordres organiques. A mon retour à la maison, je mets en pratique dans ma famille les enseignements reçus pendant la session.
En 2010, je termine ma formation de Conseillère en Hygiène et Diététique. Et lorsque je m’installe je mets peu à peu en place auprès de mes clients les préceptes de sainte Hildegarde.
En 2011, je participe à l’Université d’été Hildegarde (…) du 29/08 au 03/09 2011. J’ai un problème d’œdèmes aux pieds et aux chevilles tout au long de la session. Je n’arrive pas à déterminer quel est l’aliment qui est à l’origine de ce trouble. Je signale le problème deux mois plus tard à Marie-France Delpech. Je lui dis: «Je pense qu’il y a eu un problème avec l’un des aliments de l’Université d’été 2011» et j’explique mes difficultés alimentaires et les problèmes ressentis.
En 2012, lors de l’Université d’été Hildegarde (…) j’ai de nouveau des troubles de santé inhabituels:
Mardi 28 août, je suis ballonnée et j’ai du mal à aller à la selle.
Mercredi 29 août, idem et le soir j’ai des œdèmes aux pieds et aux chevilles. Après quelques exercices physiques et respiratoires et une bonne nuit, le lendemain tout semble être rentré dans l’ordre. Je comprends qu’il y a un problème avec l’alimentation proposée, mais je ne sais pas encore quel aliment. J’observe autour de moi et je remarque que d’autres personnes souffrent d’œdèmes, de ballonnements et de maux de tête. Certaines le disent et s’en plaignent, mais la plupart ne font pas de différence avec leur état de santé habituel.
Le jeudi 30 août, je commence à ressentir de la somnolence et une fatigue inhabituelle en plus des symptômes déjà décris. De plus une petite crevasse apparait au pied droit sur un problème de peau déjà existant. Le soir je refais des exercices physiques et respiratoires et je décide de jeûner au pain et l’eau le vendredi.
Le vendredi 31 août, au matin l’état de mes jambes est normal. Je mange seulement un peu de pain le midi et le soir avec un peu d’eau. Le soir mes pieds et mes chevilles sont de nouveau très gonflés. Je signale mon problème à Marie-France et Claude Delpech en leur précisant mon alimentation au pain et à l’eau. Ils prennent le problème très au sérieux et dès le lendemain matin ils s’informent auprès des membres du Foyer et de quelques amis stagiaires. Deux d’entre eux vont mener une enquête auprès du producteur-meunier-boulanger local bio, qui approvisionne en pain et en farine le foyer.
Le samedi 1er septembre, je m’abstiens de manger du pain. Et tout va bien durant la matinée. Le midi j’achève mon déjeuner par une part de gâteau aux framboises. Je suis prise d’une grande somnolence vers 16h et mes pieds et chevilles sont de nouveau gonflés durant le trajet qui nous mène à Paris. J’ai des troubles digestifs importants et lors d’un arrêt je fini par aller aux toilettes. Lorsque je reviens dans le véhicule, j’ai très mal à la tête. A la demande de mes compagnes de voyage j’explique ce qui m’arrive. Sur les sept personnes du minibus, cinq ont eu des troubles inhabituels: maux de tête violents, œdèmes et pour l’une d’entre elles apparition d’une grosse pustule sur le front. Le soir dans le train je me sens très mal. Pendant 3 heures je souffre d’un violent mal de tête (le casque), le ventre dur, le cœur et la respiration oppressés et dans la bouche le goût et le dégoût de «l’épeautre du Foyer» et la sensation d’une langue lourde et «effervescente».
Le dimanche matin, j’en informe Claude Delpech qui a déjà pris la décision de faire analyser la farine et le pain.
Dès mon retour, je jeûne deux jours avec de l’eau, quelques gouttes de citron et du magnésium. Ensuite je reprends pendant une semaine une alimentation légère avec des fruits et des légumes. Puis j’introduis peu à peu de l’épeautre bio non hybridé des Jardins d’Hildegarde, d’autres céréales, des protéines, des épices…
J’ai gardé un temps de cette fragilité digestive qui s’est manifesté lorsque j’ai fais des écarts alimentaires. Les choses ne sont vraiment rentrées dans l’ordre que début novembre après une semaine d’alimentation sans épeautre que j’ai remplacé par un peu de quinoa. Depuis, je peux de nouveau consommer sans inconvénient et avec tous les avantages nutritifs du petit et du grand épeautre «Oberkulmer» non hybridé, bio et de bonne qualité.

Liste des troubles :
Allergie au gluten
Liste des produits :
Epeautre