Nous vous proposons ici en libre accès plus de 200 recettes de cuisine issues de nos propres carnets et tablées, uniquement avec des produits recommandés par sainte Hildegarde ou en tous cas, pas déconseillés !
Le filtre situé sur votre droite permet de les classer par catégories, bon appétit !
Sainte Hildegarde nous parle longuement des aliments qui sont une base essentielle de la santé du corps, de l’âme et de l’esprit : elle décrit ainsi les propriétés cachées en eux et de nombreuses subtilités.
Elle reçoit cette connaissance directement de l’Esprit Saint et dit à ce sujet :
« Les arbres, les plantes, les animaux, et même les pierres précieuses – toute la création- recèle des forces secrètes qu’aucun homme ne peut connaître, à moins que Dieu ne les lui ait révélées. »
( Livre des œuvres divines)
Ainsi dès le XIIème siècle elle nous explique qu’en fonction de notre alimentation nous serons plus ou moins joyeux ou triste, malade ou en bonne santé, tourné vers les vices ou vers les vertus.
Pour aller plus loin sur ce sujet nous vous conseillons l’excellent livre « cuisiner avec Hildegarde de Bingen » de Marie-France Delpech, notre fondatrice, aux Éditions du Rocher. En bas de cette page vous trouverez également de plus amples informations sur l’alimentation de la joie préconisée par sainte Hildegarde.
Connaître les subtilités de l’alimentation (c’est à dire les propriétés vertueuses des aliments ou, au contraire, leurs propriétés moins bénéfiques) est très intéressant pour notre quotidien:
sans que notre alimentation ne devienne une religion ou un terrain d’excès de zèle, nous pouvons tout simplement choisir de cuisiner un légume plutôt qu’un autre, cuisiner avec le l’épeautre non hybridé plutôt qu’avec du blé, choisir un poisson avec écaille plutôt que sans.
Une fois ce savoir de base acquis il devient très facile de manger « Hildegardien » au quotidien, sans que cela ne soit austère ou nous prive de recevoir.
Il suffit de choisir ses recettes en fonction de cela ou bien d’adapter des recettes existantes en remplaçant un ou plusieurs ingrédient !
Ceux que l’on peut consommer les yeux fermés dont sainte Hildegarde nous dit qu’ils donnent joie, force et santé : l’épeautre non hybridé sous toutes ses formes (petit ou grand tant que l’on est sûr de la variété), fenouil, céleri cuit, ail cru, fève, pois chiches, flageolets, haricots secs, navet, oignon cuit, betterave, carotte, radis, pissenlit, raifort, arroche, cresson, potimarron, courge, potiron, courgette, châtaigne, coing, agrumes, pomme, datte, poire cuite, raisin, mûre, amande, melon, cornouille, nèfle, bœuf, mouton, agneau, poule et poulet fermier, pintade, faisan, canard sauvage, grive, cerf, chevreuil, daim, sanglier, poissons de mer à écailles, brochet, perche, gardon, sandre.
Ceux qu’il est préférable d’éviter (surtout si on est malade) ou qu’il ne faut pas manger en abondance car ils apportent du flegme, des humeurs nocives, provoquent des fermentations ou simplement « ne contiennent rien de bon pour l’homme » : petits pois, topinambour, lentilles, pois cassés, chou, aubergine, oignon cru, poireau, pastèque, pêche, nectarine, prune, poire crue, fraise, porc et charcuterie, cheval, paon, canard domestique, poule et poulet d’élevage, poisson sans écaille (lotte, raie, saumonette, roussette, anguille, congre, pieuvre, st pierre, calamar, seiche, sabre), hareng, crustacés, coquillages.
Ceux qu’il faudrait consommer uniquement quand on est malade et ceux qu’il vaut mieux réserver aux bien portants, au personnes minces ou à celles corpulentes. Nous ne citerons que quelques exemples car la liste est vraiment très longue : figues, noix, graines et huile de chanvre, lait de vache, beurre, aneth, gingembre…
Tout ce que dit sainte Hildegarde sur les aliments se trouve dans son merveilleux livre Physica